© pict rider - FotoliaLe début de polémique autour du calendrier scolaire 2015-2016 a semble-t-il été pris au sérieux par le ministère de l’Education nationale. Selon le syndicat SE-Unsa, il « vient enfin de confirmer qu’il va remettre en discussion le calendrier scolaire prévisionnel pour la rentrée 2015« .

Rentrée des élèves et nouveau zonage

D’après le syndicat, plusieurs modifications sont actuellement envisagées :

– une rentrée des élèves fixée « systématiquement à compter du 1er septembre »
– une révision du zonage des petites vacances suite à la réforme des régions
– l’inscription du pont de l’Ascension pour éviter la « grande diversité des décisions rectorales en la matière »
– la remise en question de la 2e journée de pré-rentrée des personnels.

La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem se prononcera sur ces questions « mi-mars/début avril » selon l’AFP. Une concertation sera menée en amont, impliquant « syndicats, parents d’élèves, collectivités locales, acteurs du tourisme », afin de « se mettre d’accord sur plusieurs sujets », a indiqué le ministère.

Les dates de rentrée 2015 au coeur de la polémique

Enseignants et parents étaient opposés aux dates fixées par ce calendrier pour la rentrée 2015 : le 28 août pour les enseignants et le 31 août pour les élèves. « Les enseignants ne veulent pas travailler au mois d’août. Ils l’ont dit clairement. Mais encore faut-il qu’ils puissent faire cours jusqu’à la fin du mois de juin », déplorait la présidente de la fédération Peep Valérie Marty sur le site d’Europe 1. « Les élèves sont perdants parce que ça fait une journée de classe en moins ».

Le syndicat Snalc-Fgaf a d’ores et déjà déposé un préavis de grève pour les 28 et 31 août.

L’année dernière, la date de pré-rentrée, initialement fixée par le calendrier scolaire 2014-2015 au 29 août, avait déjà suscité la colère des enseignants. Plusieurs syndicats avaient publié un communiqué commun réclamant la révision du calendrier triennal 2014-2017. Le ministre de l’Education nationale de l’époque, Benoît Hamon, avait annoncé en mai le report de la journée de pré-rentrée au 1er septembre, invoquant un « problème informatique ».