Livres © Africa Studio - fotolia.com

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Devant le succès de notre rubrique Ebooks, nous avons décidé de l’enrichir afin de vous proposer encore plus de chefs-d’oeuvre !

Vous allez pouvoir lire ou relire 20 chefs-d’oeuvre de la littérature supplémentaires, inscrits dans les programmes scolaires.

Quelques exemples ?

Datant du 17e siècle, la fabuleuse histoire de Don Quichotte de Cervantès, toujours au 17e siècle, le Roi Lear de Shakespeare, L’Illusion comique de Corneille et deux siècles auparavant, Pantagruel de Rabelais.

Au 19e siècle, vous aurez le plaisir de relire les poèmes de Mallarmé, les Amours Jaunes de Tristan Corbière ou encore Les Complaintes de Jules Lafforgue.

Mais vous redécouvrirez avec bonheur également Les Caractères de La Bruyère, Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau, A Rebours de Huysmans, ou encore Faust de Goethe…

Quelques extraits ?

Les Caractères de La Bruyère

« C’est un métier que de faire un livre, comme de faire une pendule : il faut plus que de l’esprit pour être auteur. Un magistrat allait par son mérite à la première dignité, il était homme délié et pratique dans les affaires : il a fait imprimer un ouvrage moral, qui est rare par le ridicule. Il n’est pas si aisé de se faire un nom par un ouvrage parfait, que d’en faire valoir un médiocre par le nom qu’on s’est déjà acquis. »

Poésies, Mallarmé

« Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre Ce lac dur oublié que hante sous le givre Le transparent glacier des vols »

Pantragruel de Rabelais

« Gargantua, en son âge de quatre cent quatre-vingts quarante et quatre ans, engendra son fils Pantagruel de sa femme, nommée Badebec, fille du roi des Amaurotes en Utopie, laquelle mourut du mal d’enfant : car il était si merveilleusement grand et si lourd qu’il ne peut venir à lumière sans ainsi suffoquer sa mère. »

A Rebours de Huysmans

« A en juger par les quelques portraits conservés au château de Lourps, la famille des Floressas des Esseintes avait été, au temps jadis, composée d’athlétiques soudards, de rébarbatifs reîtres. Serrés, à l’étroit dans leurs vieux cadres qu’ils barraient de leurs fortes épaules, ils alarmaient avec leurs yeux fixes, leurs moustaches en yatagans, leur poitrine dont l’arc bombé remplissait l’énorme coquille des cuirasses. »

N’est-ce pas un véritable régal que de se plonger dans toutes ces grandes oeuvres classiques ?
Bonne lecture !