Najat Vallaud-Belkacem a présenté mercredi de premières pistes pour la future réforme du collège. La ministre de l’Education nationale préconisait, entre autres, de laisser davantage de « liberté pédagogique » aux équipes. Cela se traduirait par des programmes scolaires « moins détaillés », avec « des têtes de chapitres qu’il faut absolument que les enfants aient maîtrisées à la fin de leur scolarité obligatoire », ainsi qu’une organisation du temps « plus libre » laissant « plus de place aussi au travail en commun, aux modes projets, à l’interdisciplinarité ».

Si les enseignants n’avaient à priori rien contre un peu de « liberté pédagogique », le reste des propositions de la ministre a fait grincer des dents le Snes-FSU, qui a jugé cette réforme « inacceptable ». « Ce projet importerait au collège les difficultés constatées avec la réforme du lycée, sans bénéfice pour les enseignants ni pour les élèves », a notamment déploré le syndicat.