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Les universités devront patienter jusqu’à fin février pour connaître leur dotation budgétaire pour 2015. L’examen de la répartition des moyens par le Cneser, initialement prévu en décembre, déjà repoussé une première fois par le ministère, devait avoir lieu ce lundi 19 janvier. Mais EducPros signale que la réunion de ce Cneser budgétaire a de nouveau été repoussée par le ministère, au 23 février prochain.
La première partie des dotations versée « dans les jours qui viennent »
Selon le ministère, « la répartition des dotations n’est pas finalisée ». Les établissements bénéficieront toutefois du versement de la première partie de ces dotations, prévu en janvier, et basé sur le montant perçu par l’université l’année passée. Il devrait être effectué « dans les jours qui viennent », selon le ministère. Malgré cela, ce retard dans les notifications budgétaires pourrait mettre en difficulté les présidents d’universités dans la gestion de leur établissement pour 2015, souligne EducPros, notamment en ce qui concerne « les campagnes d’emplois à finaliser ou les notifications des dotations des laboratoires ».
Les présidents inquiets pour leurs fonds de roulement
Une attente anxiogène pour les présidents, dont certains craignent déjà pour l’avenir de leurs fonds de roulement. Une mission d’inspection doit en effet rendre fin janvier un rapport sur l’état des réserves des universités, afin de déterminer celles qui sont susceptibles de faire des économies. Le report de l’examen des dotations est-il lié à la publication de ce rapport ? C’est la question que se posent certains présidents, qui redoutent que l’état des fonds de roulement soit pris en compte dans la répartition et que les universités ayant réussi à faire des économies soient pénalisées.
Une situation déjà dénoncée par Jean-Loup Salzmann, président de la CPU, en novembre dernier, lorsque la ministre de l’Education nationale avait annoncé l’objectif de la mission d’inspection, « identifier les universités susceptibles d’être mises à contribution ». « Ce serait une très mauvaise idée, avait-il déclaré. Cela signifierait que tous ceux qui font des provisions, investissent pour l’avenir, mettent de l’argent de côté et donc sont bons gestionnaires seraient punis pour avoir fait tout ce que le ministère nous demande de faire ».
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