Le loueur de voitures à double-commande Permis Malin et l’auto-école en ligne Ornikar ont lancé vendredi un appel aux parlementaires qui examineront la réforme du permis de conduire, et au gouvernement, pour que l’apprenti-conducteur soit « remis au coeur des préoccupations ».

Permis Malin et Ornikar, qui disent vouloir « démocratiser l’accès au permis de conduire », demandent dans un communiqué de presse que « l’apprenti-conducteur soit désormais remis au coeur des préoccupations de la réforme du permis de conduire ».

Cette réforme figure parmi les articles du projet de loi Macron, qui sera débattue à l’Assemblée nationale du 26 au 30 janvier.

L’objectif est d’abaisser le coût de la formation à la conduite, de réduire le taux d’accidentalité des jeunes conducteurs par une meilleure formation, et d’accroître le taux de réussite à l’épreuve pratique du permis de conduire (seulement 59% actuellement).

« Dans cette perspective, l’égalité de traitement doit être garantie entre les différents apprentis-conducteurs dans l’accès aux places d’examen du permis de conduire, et ce quelle que soit la forme d’apprentissage choisie », demandent Permis Malin et Ornikar.

Selon les deux entreprises, « rien ne justifie que pour obtenir une place d’examen, un candidat libre attende plus longtemps qu’un candidat présenté par une auto-école. Il est du devoir des parlementaires de réaffirmer cette égalité pour qu’elle puisse véritablement être appliquée ».

Par ailleurs, ils jugent « essentiel de favoriser la diversité des formes d’apprentissage de la conduite (supervisée, en candidat libre, sur les véhicules à double commande, etc.) ».

« Il existe de nombreuses alternatives et solutions complémentaires à l’offre traditionnelle des auto-écoles qui permettent de réduire considérablement le coût de cet examen, tout en maintenant l’exigence légitime de sécurité. Dès lors, il est primordial que la loi croissance et activité (dite loi macron, ndlr) leur confère une marge de manoeuvre nécessaire pour exister », ajoutent-ils.