Publié le 22 novembre 2014

 

Synopsis :

Lycée Léon Blum, Créteil. Mme Guéguen, incarnée par Ariane Ascaride, une professeure d’histoire, décide de faire passer le Concours national de la résistance et de la déportation à sa classe de seconde la plus faible. L’expérience va tous les transformer.

 

« Les Héritiers », le très beau film de la réalisatrice Marie-Castille Mention-Shaar, raconte une histoire vraie et poignante. Il montre aussi à quel point des enseignants peuvent marquer à jamais leurs élèves et leur donner confiance en eux.

Nous avons rencontré Anne Anglès, l’enseignante qui a inspiré le rôle de Mme Guéguen, et qui, envers et contre tout, a fait passer le Concours national de la résistance et de la déportation à sa classe la plus faible.

Avec modestie, elle nous explique qu’elle n’aurait jamais imaginé que ce projet qu’elle a mené en 2008 avec une de ses classes, marquerait autant ses élèves. Et qu’il deviendrait un film ! « Ce projet de film m’est tombé dessus comme une sorte de bombe, quatre ans après », affirme-t-elle ainsi.

Nous avons également rencontré Ahmed Dramé, ancien élève de Mme Anglès. Il est à l’origine de l’écriture de ce film, puisque c’est lui qui a contacté Marie-Castille Mention-Shaar pour lui proposer un scénario sur l’histoire qu’il a vécue.  « Si j’ai décidé d’écrire un scénario sur cela, c’est que cette année scolaire avec Mme Anglès était extraordinaire pour moi et que je ne pouvais pas la laisser passer dans l’air » nous dit-il.

Enfin, nous avons recueilli le témoignage bouleversant de Léon Zyguel, ancien déporté, qui est intervenu dans la classe de Mme Anglès, et qui est présent dans le film. Il insiste sur le fait que « tous les moyens sont bons pour transmettre la mémoire », et tient à souligner le rôle considérable des enseignants dans cette mission, mais également du cinéma.