© delkoo – Fotolia.com

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Les enseignants et autres personnels des écoles, collèges et lycées sont appelés à la grève par la FSU le mardi 3 février. Parmi les motifs de revendication, la première fédération syndicale de l’éducation nationale met en avant les conditions de travail, l’emploi et la revalorisation des salaires.

L’éducation, « un sujet secondaire »

L’éducation est aujourd’hui considérée comme un « sujet secondaire », estime le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire. « Sur les conditions de travail, sur la formation, sur les salaires, on n’avance pas assez vite », a déclaré Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU. « On est au milieu du gué en ce qui concerne la refondation de l’école et les personnels ».

Concernant les salaires, ceux des enseignants français sont considérés comme bas par rapport à d’autres pays et sont notamment soumis au gel du point d’indice depuis plusieurs années.

« Comment faire une rénovation pédagogique sans former ceux qui sont directement concernés au quotidien ? », s’interroge le secrétaire général du SNUipp-FSU, Sébastien Sihr, demandant ainsi davantage de formation continue pour les professeurs.

Enfin, dans ce contexte, laugmentation de 10.000 euros par an d’une indemnité versée aux recteurs d’académie, qui a été annoncée pendant les vacances de Noël, a suscité de nombreuses critiques de la part des enseignants et des syndicats.