Nelly Guet, ancienne chef d’établissement, aujourd’hui membre de l’International Confederation of Principals et de l’association AEDE-France, donne une interview à AEF au sujet de son livre, paru en mai 2014, intitulé « Virage européen ou miracle républicain ? Quel avenir voulons-nous ? ».
Dans son ouvrage, elle propose une formation initiale des enseignants plus internationale : il serait ainsi selon elle souhaitable que les professeurs stagiaires passent un semestre à l’étranger, en vue de « promouvoir une citoyenneté européenne ».
Elle propose aussi que les enseignants, les chefs d’établissement et les parents fassent davantage partie de collectifs européens tels que qu’AEDE (Association Européenne de l’Education), ICP (International Confederation of Principals) ou EPA (European Parents’ Association). Pour ce qui est des parents, il serait très positif de les intégrer davantage à la vie de l’établissement.
Chef d’établissement : un rôle renforcé
Par ailleurs, le rôle du chef d’établissement devrait être renforcé : il devrait « pouvoir recruter, évaluer, former et licencier les enseignants« . Pour ce faire, il devrait être formé au « leardership ». Autre proposition : supprimer les corps d’inspection, comme c’est déjà le cas en Finlande par exemple. Nelly Guet juge en effet que les corps d’inspection « ne servent à rien d’autre qu’à radoter ce que le ministre a dit… »
Enfin, le service de vie scolaire devrait être supprimé dans les établissements. L’auteur estime que « c’est à l’enseignant d’appeler la famille de l’élève lorsqu’un problème est survenu dans la journée ». Mais en contrepartie de cette nouvelle mission de CPE assignée aux enseignants, il faudrait une augmentation significative de leur salaire. Enfin, d’après elle, les conseillers d’orientation psychologues devraient être bien plus présents dans les établissements.
Si je comprends bien le message, renforcer le bonapartisme (autosuffisant, omniscient, omnipotent) dans les établissements serait un progrès ?
C’est une opinion, ce n’est pas une démonstration.
Des opinions j’en ai plein mois aussi :
1) Supprimer le statut de de chef d’établissement
2) Renvoyer les personnels correspondant devant des élèves
3) Découper leurs missions actuelles en tâches à se répartir entre enseignants volontaires/élus sous forme de décharges (renouvelables mais à durée déterminée) en renforçant l’autonomie des équipes (en profiter pour faire du nettoyage et ne conserver que ce qui est réellement utile aux établissements)
4) Recrutons les enseignants collégialement…un peu comme dans l’enseignement supérieur et débarrassons nous des proviseurs !Signaler un abus
Oui et aussi :
1) le chef d’établissement devrait être licencié par le conseil d’administration lorsqu’il est incompétent
2) le chef d’établissement devrait appeler les parents lorsqu’un élève commet une faute pour donner du poids
à ses enseignants et soutenir ses enseignants
3) le chef d’établissement devrait être plus présent dans la cour et les couloirs pour faire respecter le règlement intérieur
4) et surtout le chef d’établissement devrait garder un contact avec les élèves et l’enseignement comme c’est le cas en Allemagne ! Il devrait avoir au moins une classe en responsabilité.
Tout cela en échange de l’énorme prime annuelle qui vient d’être accordée au chef d’établissement par le précédant gouvernement sans contre-partie !
Et au lieu d’un semestre à l’étranger je propose de rendre obligatoire dans la formation des chefs d’établissement, un semestre sur une autre planète afin d’aider tout le monde à garder les pieds sur terre !Signaler un abus
Surtout ne pas confier le recrutement des enseignants aux chefs d’établissement. Compte tenu de leur manque de développement personnel en matière de relations humaines, ils recruteront à l’identique d’eux- mêmes et cela sera source de conflits insurmontables ou pire….
Tant que les EGO des chefs seront si forts ou si bien encouragés par les autres chefs que sont les IA, il ne faut pas croire à une ouverture pourtant nécessaire du système.Signaler un abus
Pathétique, ce propos! Mais bien dans l’air du temps.Cette engeance sait qu’elle ne sert à rien, sauf à brasser du vent; mais en même temps elle est imbue d’elle-même. or comme rien n’est plus grisant que le pouvoir, elle n’a d’autre objectif qu’accroître le sien. Se croire indispensable, maître du jeu…Vanité des vanités ! Loi des petits chefs ! Simple constat : j’ai connu bien des moments dans ma carrière où un chef d’établissement était absent, voire plusieurs jours de suite. Et le lycée tournait, normalement, régulièrement. Des professeurs formés n’ont pas besoin d’un adjudant au-dessus d’eux; Qu’il y ait un responsable technique ou administratif se conçoit. Ce rôle pourrait être dévolu à un membre du personnel élu par ses pairs, avec rotation régulière.De l’inutilité des chefs d’établissement, d’accord !
Notons jusqu’où va la vanité de cette dame : plus d’inspecteurs…. En effet, quoi qu’on puisse penser parfois de cette partie de la hiérarchie, un inspecteur est censé être maître de sa discipline et agir en connaissance de cause. Comme pour Mme Guet il ne s’agit plus d’instruire, quel besoin en effet de gens compétents?Signaler un abus