Selon ce sondage mené auprès de 1.100 enseignants, les professeurs estiment que l’évolution de leur salaire devrait dépendre en priorité des appréciations de collègues avec plus d’ancienneté (60% d’avis favorables) ou des « headteachers », les responsables de départements pédagogiques (54%).
Mais ils sont aussi 53% à souhaiter que leur rémunération soit décidée en fonction du « progrès et des résultats des élèves auxquels ils enseignent actuellement », tandis que seuls 47% privilégient l’ancienneté comme facteur déterminant.
Les enseignants payés aux résultats dès septembre 2014
La rémunération à la performance sera introduite à la rentrée 2014 au Royaume-Uni. La réforme prévoit la fin des augmentations automatiques au fil de la carrière, pour donner aux établissements la possibilité de mieux payer leurs meilleurs professeurs.
Cette mesure a donné lieu à une forte contestation syndicale, avec l’organisation de plusieurs grèves régionales et nationales. Une journée de manifestation supplémentaire à l’appel du principal syndicat d’enseignants, le NUT, est prévue pour le 10 juillet prochain.
Mais pour Jonathan Simmons, chargé de l’éducation pour le think tank conservateur Policy Exchange, « les enseignants ont tendance à réagir plus positivement que leurs prétendus représentants ». « Si c’est un système juste, il est raisonnable pour les enseignants d’être payés sur la base de la performance » de leurs élèves, estime-t-il.
Notre think tank français pense exactement la même chose. L’éducation est sur la bonne voie : http://www.laviemoderne.net/forum/les-articles/6646-reconnue-d-utilite-publique-sur-la-fondation-ifrap#10908Signaler un abus