Interrogé hier sur i>Télé, le ministre de l’Education nationale a indiqué qu’il n’y aurait aucun report possible pour la réforme des rythmes scolaires. Toutes les communes devront bien l’appliquer à la rentrée prochaine. Celles qui refuseront de présenter leur projet pour sa mise en place au 6 juin, date butoir, se verront fixer son organisation par l’Etat.
A ce jour, d’après le ministre, 94% d’entre elles sont prêtes pour la rentrée de septembre, et 6% rencontrent des difficultés. Ces dernières pourront bénéficier d’une aide financière et de la possibilité de regrouper sur une demi-journée hebdomadaire de 3h les activités périscolaires. Un décret a été publié en ce sens le 8 mai.
Jacques Pélissard, président de l’AMF, l’association des maires de France, a réagi hier sur AEF aux propos du ministre : pour lui, « dire que passée la date du 6 juin, c’est l’Etat qui choisira l’organisation du temps scolaire, c’est [avoir] une approche un peu curieuse de la concertation et du partenariat de l’Etat avec les communes ». Il estime que ce délai est trop court, et déplore qu’à ce jour, le montant exact de l’aide accordée aux communes par le ministre dans le cadre de la prolongation du fond d’amorçage pour la mise en place des nouveaux rythmes, soit inconnu.
Dire que la date du 6 Juin est trop courte pour une rentrée en Septembre c’est carrément se moquer du monde ! En fait beaucoup de ces politiques pariaient sur le retrait et maintenant ils sont le bec dans l’eau, tant pis.
Qui a dit « gouverner c’est prévoir » ? Cela s’applique aussi à ceux qui prétendent gouverner nos collectivités territoriales…Signaler un abus
Visiblement, celui qui a écrit le décret et la circulaire a fait preuve d’incompétence puisque un très grand nombre de maires dont le projet a déjà été validé reviennent en catastrophe sur le sujet, en incitant les enseignants à accepter un fonctionnement sur 8 demi journées, sachant que le vendredi après midi serait libéré pour les enseignants. Chapeau pour améliorer le rythme des apprentissages de revenir à 8 demi journées. Et le pire, c’est que le ministre va continuer vent debout à nous dire que cette réforme est pour le bien être des élèves :Signaler un abus