En mai 2012, Vincent Peillon devenait ministre de l’Education et il avait tous les atouts pour convaincre : des moyens inespérés, une bonne image notamment auprès des enseignants, une vision de l’école qu’il disait vouloir refonder en commençant par le primaire. Mais la tâche n’était pas simple ! « Grand perdant » du remaniement, Vincent Peillon a laissé sa place à Benoît Hamon le 2 avril 2014. Un départ selon lui nécessaire pour que les réformes ne soient pas inscrites « seulement dans l’action d’un homme« . Et c’est au micro de Jean-Michel Aphatie sur RTL, ce vendredi, que le candidat aux élections européennes s’est exprimé : « Je souhaite que ce que nous avons entrepris (…) la formation des professeurs, (…) les nouveaux temps scolaires (…) se poursuivent », explique-t-il.
« S’inscrire dans les pas de Vincent Peillon »
Benoît Hamon avait, quant à lui, annoncé début avril, vouloir « s’inscrire dans les pas« de son prédécesseur à travers « l’ensemble des réformes qu’il a engagées« , et malgré l’inquiétude de plusieurs syndicats. « Je me retrouve dans cette situation de devoir succéder à un grand ministre de l’Education nationale », avait-il ajouté.
L’actuel ministre souhaite, ainsi, poursuivre les réformes en cours. Une décision qui réjouit Vincent Peillon : « je suis content des orientations conduites par Benoît Hamon par exemple les postes maintenus, et du travail qu’a effectué celui qui m’a succédé qui a pris conscience de la nécessité de défendre l’école dans un monde qui ne comprend pas toujours ses valeurs », a-t-il indiqué.
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