Une intersyndicale composée du Snuipp-FSU, de Snudi-FO, de la CGT Educ’action et de Sud éducation appelle les enseignants du primaire de Haute-Garonne à manifester ce mercredi 9 octobre 2013 contre la réforme des rythmes scolaires mise en place par Peillon. Le mouvement partira à 13h30 de l’école Lakanal de Toulouse, et aboutira au rectorat où se tient le groupe de travail sur le suivi de la mise en place des rythmes scolaires.
« Dégradation des conditions de vie »
Les syndicats protestent notamment contre « la dégradation des conditions de vie et de travail » des professeurs des écoles. Ils dénoncent « un rythme infernal », qui rend « tant la préparation de la classe que les temps de correction extrêmement difficiles », avec pour conséquence « des enseignant-e-s surmené-e-s » et « des élèves qui ne sont pas plus frais et dispos cette année que l’an passé ». Et ceci « alors que l’APC n’est pas ou se met à peine en place dans beaucoup d’écoles ».
L’intersyndicale réclame donc, entre autres, l' »abrogation du décret Peillon » et l' »ouverture de véritables négociations pour sa réécriture ».
Toulouse à 4,5 jours avant la réforme Peillon
A Toulouse, la semaine de 4,5 jours était déjà en vigueur avant le passage de la réforme mise en place par Peillon. Mais grâce au système de dérogation dont bénéficiait la ville, les enseignants avaient la possibilité d’organiser des réunions pédagogiques le mercredi à la place des cours.
Il serait plus simple que les enseignants disent qu’ils ne veulent pas travailler le mercredi plutôt que de combattre une réforme qu’ils ont approuvé… Encore une fois c’est une démarche purement corporatiste et les parents en ont marre que l’on prenne leurs enfants comme prétexte alors que seul leur petit nombril les intéresse !Signaler un abus
Cette réforme fait l’unanimité (ou presque) contre elle ! Au lieu de faire marche arrière Peillon s’obstine et s’enfonce. Outre le fait que cela se paiera aux élections prochaines, ce ministre portera la responsabilité d’une déstabilisation grave de l’école avec en prime une augmentation des inégalités et de l’échec scolaire. Rien que ça !Signaler un abus
Quatre jours, c’était correct. En fait c’est aux programmes qu’il fallait s’attaquer : l’école n’a pas à se substituer à la famille. « A l’école, on instruit, en famille, on éduque. » Il est urgent de réagir, trop muselés par leur hiérarchie, les instits n’osent pas s’exprimer. L’exemple de Toulouse doit inspirer le restant des collègues en souffrance dans l’hexagone. « Allons instits de la fratrie, le jour d’espoir va arriver… »Signaler un abus