Le président de la République François Hollande donnait hier une grande conférence de presse à l’Elysée, au cours de laquelle il est revenu sur la question de l’enseignement en langue anglaise à l’université en France, qui fait actuellement polémique dans le monde universitaire.
Les examens à l’université seront « en français »
Le président a rappelé que le projet de loi ESR avait pour ambition « de doter nos structures universitaires de davantage de moyens d’attractivité, d’être mieux reconnus au plan international ». Ce qui « n’empêche pas de faire venir des étudiants étrangers, parfois même avec un enseignement de la langue anglaise qui leur est destiné ». Cependant, « les examens se passeront en français pour que nul ne s’inquiète », a-t-il assuré.
Une polémique sur l’utilisation de l’anglais dans les cours d’université française agite actuellement le monde universitaire et scientifique. Elle fait suite à l’inscription dans le projet de loi ESR d’un article étendant les exceptions à la loi Toubon stipulant que le français doit être « la langue de l’enseignement ». L’article autorise notamment l’utilisation de l’anglais à l’université française dans le cas d’un accord avec une institution étrangère. Mardi, les députés ont légèrement modifié l’article incriminé lors de l’examen du texte en commission à l’Assemblée.
Lutte contre le décrochage scolaire
Au cours de cette même conférence de presse, François Hollande a indiqué que « le projet de loi de l’enseignement supérieur a pour ambition de porter 50% d’une classe d’âge au niveau d’un diplôme du supérieur ».
Soulignant sa volonté de « mieux former les jeunes », il a également réaffirmé son ambition de réduire de moitié, d’ici la fin du quinquennat, « la proportion des élèves qui sortent du système scolaire sans qualification », demandant « là aussi à être jugé sur ce résultat ». Il a rappelé que « pour la première fois depuis 2007, les élèves auront plus de professeurs en face d’eux que l’année précédente » à la rentrée 2013, des enseignants mieux préparés grâce au rétablissement de la formation. Pour François Hollande, cela marque « la fin de cette situation invraisemblable où l’on considérait que le métier d’enseignant était le seul qui ne s’apprenait pas ».
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