Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées, a dévoilé aujourd’hui les principaux axes du 3e plan Autisme dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien.
Il préconise notamment de privilégier les méthodes éducatives et non psychanalytiques dans la prise en charge de l’autisme.
Cela passera, entre autres, par un dépistage précoce du handicap : la ministre souhaite, dans le cadre de la refonte du carnet de santé, y inclure « une grille de dépistage des premiers signes, dès l’âge de 18 mois ». Elle a également annoncé la création de 700 places réservées aux enfants autistes en unité d’enseignement en maternelle, et la formation de 5 000 professionnels médico-sociaux supplémentaire aux méthodes éducatives spécifiques.
250 000 à 600 000 personnes sont touchées par l’autisme en France. Le 3e plan Autisme (2014-2017), est doté d’un budget de 205,5 millions d’euros, soit 18 millions de plus que le précédent.
Une fois de plus, on prend d’un côté pour mettre ailleurs.
On fait croire que le budget augmente, qu’on donne des moyens supplémentaires, et… nouveau changement : les élèves autistes, en Ulis autistes, n’ont plus droit aux AVSi… Va-t-on réellement vers une ouverture, une inclusion ? S’ils ne sont pas accompagnés, ces enfants, la plupart du temps ne peuvent pas intégrer les apprentissages en classe ordinaire.Signaler un abus