Invité de l’émission « Question d’info » sur LCP, le ministre de l’Education nationale a déclaré être « atterré par l’abaissement du débat public » indique Le Monde aujourd’hui.
Pour Vincent Peillon « un instant chasse l’autre, nous n’avons plus de mémoire, le temps est haché, l’émotion est utilisée comme instrument politique« . Des débats secondaires prennent le dessus, et déplore le ministre, les questions de fond telles que « les réformes de structure très profondes que [le gouvernement] est en train de mener en termes de compétitivité, de marché du travail, d’enseignement » ne sont pas mises en avant comme elles le devraient.
Il estime que c’est aux ministres de « rendre plus compréhensibles les réformes structurelles, remettre dans la vie politique de la raison et du temps long, expliquer que les efforts [demandés] aux Français vont déboucher sur quelque chose ».
Nous avons espéré en Vincent Peillon, mais son attitude est désespérante. Comment ne pas regarder la problématique d’ensemble des défauts de l’enseignemnt en France ? Ne voir que sous le prisme des rythmes scolaires et de la création des Espé, c’est tellement parcellaire !!! Où est la formation continue des enseignants ? Où est l’autorité enfin redonnée aux enseignants ? Je n’ose même plus évoquer la juste rétribution d’un métier devenu extrêmement difficile dont personne n’a idée de sa réalité…
M.Peillon, ouvrez vos yeux… Entourez-vous d’hommes et de femmes de terrain. Y-a-t-il seulement un instituteur parmi vos proches collaborateurs…?Signaler un abus