Une nouvelle circulaire définit les obligations de service des personnels enseignants du premier degré. Outre les 24 heures hebdomadaires d’enseignement, les enseignants doivent trois heures de service supplémentaire par semaine, soit 108 heures par an.
Ces 108 heures sont décomposées de la manière suivantes :
- 60 heures consacrées, d’une part, à des activités pédagogiques complémentaires et à l’aide aux élèves en difficulté (36 heures), et d’autre part, à des projets pédagogiques en lien avec le projet d’école (24 heures);
- 24 heures consacrées à des travaux en équipes pédagogiques, aux relations avec les parents, au suivi des élèves handicapés et à l’amélioration de la transition école-collège;
- 18 heures consacrées aux animations pédagogiques, dont la moitié au moins occupées par des actions de formation continue, en particulier des formations à distance sur supports numériques;
- 6 heures consacrées à la participation aux conseils d’école.
Bonjour, je constate tous les ans un large dépassement des 108 heures. La nouvelle redistribution des heures n’y change rien puisque dès la pré-rentrée, le calendrier proposé par mon directeur d’établissement porte au-delà des 108h pour les enseignants de cycle 3 et, étant professeur bilingue, 3 demi-journées sont balisées pour « animation pédagogique bilingue » soit 9heures… ce qui correspond aux 9h d’auto-formation (?) auxquelles vont s’ajouter toutes les autres formations et animations pédagogiques non bilingues… ainsi que les heures dévouées à la préparation des APC, au travail autour des difficultés de nos élèves (ppre etc…) qui se retrouvent « balisées » sur des mercredis matins, calendrier qui ne correspondra jamais aux besoins du moment car nous faisons déjà tout cela le soir, le week-end… Bref, mes 108h explosent et le nombre de mercredis travaillés aussi (nous sommes encore à 4 jours). Mon directeur ne veut rien entendre et nous sommes plusieurs à ne pas accepter que « forfaitaire » veuille dire « illimité », que nos formations « à distance » deviennent balisées et qu’elles ne soient plus choisies… et que donc il nous faille nous inscrire à d’autres formations en lien avec nos projets, durant nos congés ou sur les mercredis laissés « libres ». Quelqu’un sait-il s’il existe un organe de régulation ? Un recours ? des heures sup’ ? Pouvons nous refuser cet abus ? Merci.Signaler un abus
Bonjour,
Existe-t-il un texte qui fixe la mission des professeurs des écoles de façon claire et précise, dans les détails, mission dans le contenu (une fiche de tache), mais aussi la quotité horaire de sa mission, de ses diverses taches.
Car je me pose la question de la légalité de la non reconnaissance de certaines (par dizaines) taches qu’incombent aux professeurs et qui ne sont pas comptées dans leurs heures, ni mêmes fixées par écrit dans leur mission/fiche de poste (inexistante à ce jour). A mon humble avis, un simple trubunal administratif qui mettrait le nez la dedans y trouverait un gouffre sans fin de taches non définies, soumises à heures supplémentaires non fixées, toutes illégale face au droit général du travail. Il suffit de voir comment la croix rouges s’est faites remonter les bretelles pour quelques heures non payées…Et comment un compte rendu du conseil d’état et de la cour europééne sont encore en contradiction sur certains points qui fixent les vacances des professeurs des écoles…
A ce jour personne n’a réussi à répondre ni même à renvoyer à un quelconque texte encadrant précisement la fonction, alors que l’on est dans un service d’état…Doit-il être responsable de l’absence des élèves, et du rappel à la loi fafce aux parents? De la coopérative scolaire et de l’argent? de l’organisation de toutes les activités scolaires qui encadre son ensegingement? des projets culturels effectué et préparé hosr temps scolaires? etc…
Or si le professeur ne se borne qu’aux 26 heures de service obligatoire et aux 108 heures restantes, il ne pourra réaliser à peu près que la moitié ou deux tiers du travail réellement nécessaire à la bonne conduite des taches auxquelles il se trouve empiriquement confronté.Signaler un abus
Je rajouterai qu’aujourd’hui il n’existe pas de medecine du travail, ce qui est totalement hors la loi.
Et que les dizaines de taches non reconnues sont pourtant demandées à titre officielles lors des attentes des inspecteurs-trices lors des inspections.Signaler un abus
Avant on ne comptait pas nos heures mais on utilisait utilement notre temps pour faire de réelles réunions UTILES à notre classe, nos élèves en difficulté et nos projet. Depuis que l’état a décidé de contrôler nos heures nous effectuons ces heures inutiles et EN PLUS nous travaillons toujours sur ce qui est utile.
Je viens de faire un burn out : on leurre les parents, les enfants en fournissant des stats utilisés contre nous. J’ai signé pour enseigner et offrir à mes élèves le plus de chance possible d’être heureux dans leur vie, pas pour remplir des papiers qui ne servent qu’à justifier la paye de ceux qui nous supervisent.Signaler un abus
Peut-on ne pas assister aux présentiels soi disant obligatoires dans nos 108 heures ,Signaler un abus
Tout cela sans parler des 2 x 10 minutes d’accueil matin et après midi dans le primaire, qui ne sont comptabilisées nulle part. Et oui, 48 h de plus par an !
Comprenez-vous maintenant pourquoi certains professeurs arrivent 10 minutes avant le début des cours et partent 10 minutes après la fin ? Pourquoi tous les ans, ils refont les mêmes projets, les mêmes évaluations ? Pourquoi certains corrigent très peu les cahiers en élémentaire ?
Et bien, je ne les blâme plus …Signaler un abus