La FSU a adopté hier lors de son 7e congrès national à Poitiers, un texte revendicatif sur les enjeux du système éducatif, qui souligne notamment que le projet de loi sur l’école n’était « pas un texte de refondation ».
Un projet de loi « muet » sur certaines problématiques
Vincent Peillon « agit dans une certaine précipitation et sans mettre en oeuvre une concertation à la hauteur des enjeux », estime notamment le syndicat. Bien que « 60.000 postes [soient] programmés et que de grands principes positifs [soient] rappelés », le projet de loi « est muet » sur certaines questions fondamentales comme le devenir des RASED (simplement mentionnés dans l’annexe) ou les enseignements adaptés du second degré, indique-t-il dans le texte adopté jeudi. La FSU rappelle aussi que la réforme des rythmes scolaires, qui agite depuis quelques temps la communauté éducative, a été entérinée par décret avant l’adoption de la loi. Le maintien d’un socle commun « de connaissances, de compétences et de culture […] peut impliquer une école à deux vitesses », critique-t-elle également.
« Aller plus loin » pour ne pas « rater la démocratisation » du système éducatif
Pour Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, il faut « aller plus loin » dans le cadre de la refondation de l’école. « Si on ne fait pas cela, on va rater la démocratisation de notre système d’éducation« , a-t-elle indiqué en marge du congrès ce jeudi.
Selon elle, le texte adopté par le syndicat pose « deux gros enjeux » : le premier étant de savoir « comment on fait notre métier d’enseignant aujourd’hui », avec des problématiques comme « le « contenu de l’enseignement, la formation ou les pratiques professionnelles », et le second portant sur « les difficultés scolaires proprement dites », incluant notamment les questions de carte scolaire et d’éducation prioritaire, un chantier où « tout est à refaire », a-t-elle jugé.
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