Ken Hayworth, scientifique américain de l’université d’Harvard, est persuadé d’avoir découvert le secret de l’immortalité. Seul inconvénient de son programme, le chercheur doit d’abord se suicider pour pouvoir être ressuscité dans le futur. Ce qu’il envisage très sérieusement de faire, révèle-t-il à Chronicle of Higher Education.
Le principe de son projet ? Prélever son cerveau, le vider de son eau et de sa moelle épinière, puis les remplacer par de la résine en plastique. « Je serais un fossile parfait », plaisante-t-il. Ainsi, le plan de toutes ses connexions synaptiques (ou connectome) sera préservé. Ken Hayworth est convaincu que dans quelques centaines d’années, les scientifiques seront capables de simuler le connectome sous forme numérique et ainsi de recréer son cerveau sur ordinateur.
« Nous conserverons le cerveau, nous le découperons, nous l’encoderons sur ordinateur, puis nous le relierons à un corps de robot », prévoit-il.
Malgré l’apparente extravagance de son projet, Ken Hayworth jouit d’une renommée importante dans la communauté scientifique pour la pertinence de ses recherches sur le cerveau.
A ce jour, il n’a cependant pas obtenu les crédits nécessaires pour mener à bien son étonnant programme.
Pourquoi ne pas le faire sur un animal, le rat ou le singe à ce qu’il paraît c’est les animaux les plus proches de l’homme.Signaler un abus
Il pourrait aussi faire conserver son adn comme dans quelques centaines d’années les scientifiques arriveront sans doute à cloner l’homme. Ainsi son clone (vrai jumeau) revivra, et le refaire à chaque fois qu’il meurt pour avoir un clone jusqu’à la fin de l’humanité.Signaler un abus