Suite à la publication par l’Unef d’un « palmarès » des universités réclamant des droits de scolarité trop élevés, Geneviève Fioraso a annoncé mardi dans un communiqué le lancement « dans les meilleurs délais, [d’]une mission de l’inspection générale pour recenser [les] pratiques illégales » des établissements.
La ministre de l’Enseignement supérieur a rappelé que les frais de scolarité relatifs aux diplômes nationaux « s’élèvent pour l’année 2012-2013 à 181 euros pour la licence, 250 euros pour le master et 380 euros pour le doctorat, auxquels s’ajoutent 5 euros pour le financement de la médecine préventive », et qu' »aucun autre frais ne peut être exigé de façon supplémentaire et obligatoire ».
Dans son palmarès publié mardi, l’Unef pointait du doigt 31 universités fixant des droits de scolarité supérieurs aux frais légaux. Grenoble-2, première université du palmarès, réclame jusqu’à 800 euros pour certains diplômes.
Certaines universités mises en cause par l’Unef ont fermement démenti ces accusations.
« Nous appliquons la loi mais nous n’avons pas envie que nos étudiants aient accès à la formation du pauvre par rapport aux étudiants d’écoles de commerce » a notamment affirmé le directeur de l’Institut d’administration des entreprises de Grenoble, précisant que les 800 euros réclamés à l’inscription donnaient accès à « un intranet spécifiquement développé pour [les] étudiants, sur lequel ils trouvent offres de stages, documents pédagogiques, etc. »
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