Les élèves n’auront à priori pas droit aux ponts du mois de mai, mais les recteurs pourront décider d’en accorder au niveau local et faire récupérer la journée.
En effet, si le calendrier scolaire ne prévoit pas d’accorder de ponts, le ministère indique que « la prévision de risques importants d’absentéisme scolaire peut être regardée comme une circonstance locale justifiant l’octroi d’un pont ». Cependant, « toute journée libérée de cours doit impérativement être rattrapée », précise-t-il.
Ainsi, à Paris, les élèves de primaire n’iront pas en cours pendant le pont de l’Ascension, et rattraperont la journée le mercredi 16 mai. Dans l’académie d’Orléans-Tours, le pont de l’Ascension sera également accordé puisqu’il a déjà été rattrapé « par anticipation » en novembre 2011.
Selon Sébastien Sihr, du Snuipp-FSU, il est « difficile de faire consensus ». « C’est presque un problème de riches cette question du pont car elle va se poser pour les familles qui souvent ont les moyens de partir en vacances, or le rôle de l’école est de se caler sur les plus défavorisés », déplore-t-il. « Même si des familles ne travaillent pas [pendant les ponts], la France ne s’arrête pas de tourner ».
Pour les élèves du secondaire, la décision dépend du conseil d’administration des établissements. Cependant, selon Valérie Marty, présidente de la Peep, « les élèves manquent moins car les parents sont plus attentifs à l’assiduité au moment des orientations et des révisions des examens ».
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