Lors de son intervention télévisée hier soir sur France 2, Nicolas Sarkozy a insisté sur le rôle de l’apprentissage.
L’emploi étant un thème central de cette intervention (voir lepoint.fr), le chef de l’Etat a fortement insisté sur l’importance de l’entrée dans l’entreprise des jeunes. Afin de la favoriser, il souhaite poursuivre la réforme du bac pro qu’il a initiée, en faisant de la 3e année de bac pro une année « en apprentissage, en alternance dans l’entreprise ».
Nicolas Sarkozy a indiqué s’être entretenu avec Claude Allègre, ancien ministre socialiste de l’Education Nationale dans le gouvernement de Lionel Jospin, pour discuter de ce sujet.
« Rien que cette décision, cela ferait 250.000 jeunes de plus en entreprise », a-t-il déclaré. Il a également mis en avant la faisabilité de cette décision, suite au renforcement des « obligations des entreprises pour faire de la place aux jeunes en apprentissage » mis en place par son gouvernement.
Tandis que le chef de l’Etat intervenait sur France 2, François Hollande était en meeting à Evry. Le candidat socialiste a déclaré en ouverture de ce meeting : « nous avons le devoir de faire que la génération qui arrive vive mieux que la nôtre ». (voir leparisien.fr )
Claude Allègre s’est exprimé lui ausi sur Europe 1 hier matin sur le thème de l’éducation. Il a vertement critiqué le programme de François Hollande, rapporte leparisien.fr, affirmant que « ce que propose François Hollande est l’opposé de ce qu’il faut faire ». Pour l’ancien ministre de l’Education en effet, « le vrai problème, c’est qu’il faut augmenter le salaire des enseignants » afin « d’attirer les meilleurs éléments ».
Il a enfin dénoncé la « démagogie » du candidat socialiste, et sa promesse irresponsable de créer 60 000 postes d’enseignants.
Par rapport à l’ensemble des propositions de Nicolas Sarkozy hier soir, François Hollande a quant à lui déclaré ce matin sur France Inter : « Les Français ont entendu les promesses de Nicolas Sarkozy en 2007, ils savent ce qu’il faut en garder ».
Sarkozy n’a qu’un objectif: détruire l’école pour permettre aux entreprises de s’enrichir encore plus… Mais hélas les projets de Hollande vont être soumis aux diktats du syndicat majoritaire des enseignants qui est contre l’innovation, pour les avantages acquis et l’immobilisme, il ne faut pas oublier son rôle dans les propositions de réformes de Jospin (MEN) et Lang qui ont capoté à cause des syndicats… Peillon écoute les conseillers de Savary (dont la regretté Thérèse Delpech), de Jospin et de Lang, ils ont encore les souvenirs amers !Signaler un abus