Les personnels de l’éducation sont en grève et manifestent aujourd’hui, mardi 31 janvier, pour protester contre la suppression programmée de 14.000 postes dans l’Education nationale à la rentrée 2012, et contre le projet de réforme de l’évaluation des enseignants. Une manifestation nationale organisée à Paris partira de la place Edmond Rostand à 14 heures, pour se diriger vers la Bastille.
Cette journée d’action a été lancée à l’appel du Snes-FSU (principal syndicat du secondaire) rejoint par la CGT, SUD Education, FO et le Snalc, mais pas par les syndicats dits réformistes, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT. Les professeurs des collèges et lycées sont les plus concernés par la réforme de l’évaluation, qui prévoit que leur avancement soit déterminé par le seul chef d’établissement.
Le Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire, a quant à lui appelé à la grève dans 52 départements. Le syndicat s’attend à une importante mobilisation, de l’ordre de « 60 % dans la Creuse, les Hautes-Alpes, la Seine et Marne, 55 % dans le Nord, la Mayenne, 50 % dans le Loir-et-Cher, l’Indre-et-Loire, la Sarthe, 40 % à Paris »… Le Snuipp rappelle que la journée de ce mardi est un « temps fort » qui s’inscrit dans le cadre plus large d’un « appel à 101 grèves et manifestations » un peu partout en France.
Selon les données provisoires du ministère de l’Education nationale, 15,55 % des enseignants du primaire seraient en grève aujourd’hui, soit 4,5 % de plus que pour la précédente journée d’action, le 15 décembre dernier. Dans le secondaire, la mobilisation atteindrait 12,41 %, toujours selon le ministère.
Le Syndicat national des personnels d’inspection (SNPI-FSU) invitait pour sa part les doyens des collèges d’inspecteurs à ne pas participer à une réunion relative à l’évaluation des enseignants, organisée hier par la D.G.R.H. de l’Education nationale. « L’objet du travail de ces réunions n’est pas de discuter le projet dont le caractère indiscutable est affirmé d’emblée », précise le syndicat, se basant sur « les échos » qui lui sont parvenus de précédentes réunions. Il dénonce un « simulacre de concertation », où le débat et la polémique n’ont pas leur place.
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