Selon Gilles Baillat, président de la CDIUFM, le ministère de l’Education nationale ne serait pas opposé à une refonte du dispositif de la masterisation. « Nous sentons que les choses peuvent bouger, surtout du côté du MENJVA qui est plus impliqué et concerné [que le MESR] », a-t-il déclaré dans une interview donnée à l’AEF.
Pour cette raison, la CDIUFM a envoyé aux candidats à l’élection présidentielle une liste de 22 propositions pour alimenter la réflexion sur la formation des enseignants. Elle préconisait notamment de « diversifier les conditions et modalités d’entrée en formation », de « dissocier le recrutement et la formation universitaire des enseignants » et de « construire un dispositif piloté par la formation, non par le concours ».
Selon Gilles Baillat, « si tout le monde s’accorde sur l’échec de la masterisation, […]les partis hésitent à s’engager sur des mesures coûteuses » dans le contexte budgétaire actuel. Cependant, précise Gilles Baillat, du côté du ministère de l’Education nationale, « nous sentons que les choses peuvent bouger ». L’IGAENR a d’ailleurs été saisie d’une mission d’évaluation de la masterisation.
Vos Réactions