Dans une interview publiée jeudi dans les Echos, Luc Chatel a confié qu’il était « possible de réduire encore le nombre de postes en ne remplaçant pas un certain nombre de départs en retraite » dans l’éducation. Il a en outre jugé la promesse de François Hollande de créer 60 000 postes d’enseignants « révélatrice de l’irresponsabilité du PS sur la question des finances publiques » et du « décalage entre les besoins réels de l’école et les propositions » du candidat socialiste.
Interrogé sur la réforme de la formation des enseignants, le ministre de l’Education nationale a estimé que « la première année de mise en route [de la masterisation] s’était plutôt bien passée ». Selon lui, les professeurs stagiaires dresseraient « à près de 70%, un bilan assez positif de leur 1ère année ».
Pour Vincent Peillon, conseiller éducation de l’équipe de François Hollande, il s’agit d' »une provocation de plus du cancre Chatel ». Selon lui, le ministre est un « sauvageon bouffi de morgue et de suffisance » poursuivant « une oeuvre de destruction méthodique et opiniâtre de l’Education nationale ».
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