« Pour la rentrée 2012, je souhaite que l’école primaire bénéficie d’un traitement particulier. […] Nous ne procéderons, hors démographie, à aucune fermeture de classes à l’école primaire. » Voici ce qu’a déclaré Nicolas Sarkozy lors d’une visite d’une école maternelle et primaire à la Canourgue. Le président de la République tente donc un geste d’apaisement après plusieurs mois de mobilisation. L’annonce des 1 500 fermetures de classes prévues à la rentrée prochaine avait, en effet, déclenché de vives protestations de la part des parents d’élèves, des syndicats et de l’Association des maires de France.
Cette nouvelle déclaration n’a semble-t-il pas convaincu les syndicats qui voient dans cette annonce une opération électorale. « L’annonce faite […], ce n’est clairement pas un hasard, lorsque l’on sait que la carte scolaire, donc la répartition des postes, sera présentée tout juste deux mois avant les élections présidentielles. », dénonce Christian Chevalier, secrétaire général du SE-UNSA. Si le secrétaire général du SNUipp-FSU, Sébastien Sihr, reconnaît, quant à lui, que « le président vient de faire un tout petit pas », il regrette que ce soit « d’autres postes, qui enrichissent tout autant l’école, qui vont être supprimés : enseignants RASED, enseignants remplaçants, enseignants formateurs ». Quant au Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, il rappelle que si Nicolas Sarkozy « veut donner le signe qu’il prend en compte la colère des parents et des personnels, qu’il reconnaît implicitement les effets négatifs des suppressions de postes […], c’est bien le budget 2012 et l’ensemble de la politique éducative qu’il doit réorienter ».
Les principales fédérations syndicales de l’Education appellent à une journée nationale de grève contre les suppressions de postes et les restrictions budgétaires le 27 septembre prochain.
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