En février dernier, Alexa Gonzalez, âgée de 12 ans et originaire du quartier de Queens (New York), a gribouillé au marqueur vert I love my friends Abby and Faith (« j’aime mes amies Abby et Faith ») sur un coin de son bureau. La punition a été immédiate et incroyablement brutale : la fillette a d’abord été traînée hors de la salle de classe par son professeur et le principal adjoint. Confiée aux agents de sécurité de l’école, elle a ensuite été fouillée, jusqu’aux poches avant et arrière de son jean. Des policiers ont ensuite été invités à procéder à son interpellation, alors que son « crime » avait été commis avec un marqueur effaçable à l’eau…
Elle a été conduite au poste de police menottée. Sa mère, prévenue de l’incident, n’a pas pu l’accompagner : on lui a dit de rentrer chez elle et d’attendre qu’on lui téléphone. Alexa a ensuite été attachée à un poteau dans une cellule isolée pendant plus de deux heures, avant d’être relâchée. « Toute cette histoire a été un vrai cauchemar », raconte sa mère.
Des officiels de la mairie ont depuis admis que l’arrestation était une « erreur », mais Alexa cherche réparation pour les violences subies. Elle a décidé de poursuivre la ville en justice, pour un million de dollars de dommages et intérêts.
Grand jeu :
1)trouver les indices qui conduisent directement à la case prison.
Je vous aide un peu : son nom et son quartier.
2)traduire faith
Imaginez seulement ce qu’elle aurait pu endurer si elle avait écrit "I hate Abby and Faith" : s’ajoutait alors un crime supplémentaire, si l’on en croit l’emploi obsessionnel de l’expression "Dieu sauve l’Amérique!" (latine aussi)
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