Pour Serena Gavazzi, responsable du service mécénat au Château de Versailles, « un banc est très poétique. » D’ailleurs, pour que les amoureux puissent continuer à se bécoter sur des bancs publics pas trop délabrés, le château encourage particuliers et collectifs à adopter un banc parmi cinquante, présents dans ses jardins. Sur 170 bancs, ceux-là nécessitent un traitement d’urgence, et Versailles a songé à recourir au mécénat public. Au prix de 3.800 euros pièce, des particuliers se sont déjà portés au secours des bancs nécessiteux.
Une opération similaire, portant sur les statues, avait déjà eu son petit succès en 2005 (84 statues restaurées au total). « Un médecin des Yvelines [avait] choisi un buste du dieu de la médecine, Esculape, en écho à sa profession. Le groupe de vins et spiritueux Moët-Hennessy [avait], quant à lui, financé la restauration d’un ensemble d’
Les généreux donateurs ont la préséance pour s’y asseoir, j’espère ?
Il est plus difficile et moins glorieux de mettre une plaque sur une tente de sans abris…
Enfin chacun son truc, après tout les hommes passent, les pyramides et les cathédrales restent. Une question d’espèces et de temps, finalement.
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