Ils sont au nombre de 42, majeurs, certains sont déjà parents, et ils n’ont pas de chez eux. Mais grâce à un programme d’aide de la ville de New York, ils suivent maintenant des cours de fac spécifiques, pour reprendre un jour le cours d’une vie normale. Cette initiative sans précédent a été rapportée par le New York Times.
C’est à l’université St. John qu’ils se retrouvent chaque jour dans une classe spéciale. Au bout du parcours : le diplôme universitaire de base, un associate’s degree (équivalent du défunt DEUG) en informatique ou gestion. L’occasion pour eux de reconstruire leur vie, en prolongeant leurs études ou en retrouvant un travail. Mais la situation ne va pas sans ses difficultés. Pour commencer, seuls les titulaires d’un diplôme du secondaire étaient éligibles : il n’était pas question de reprendre toute une éducation depuis l’alphabet… D’autre part, la question de la survie n’est pas résolue pour autant
Tiens, ils s’inspirent du système français ? Cela fait longtemps que la majorité de nos étudiants vivent dans des conditions précaires, y compris en ce qui concerne la dégradation de leurs santé (rapport parlementaire Wauquiez du 6 décembre 2006).
Vont bientôt s’ajouter à ces statistiques désastreuses les ex-PE2, qui ne seront plus des professeurs stagiaires, mais des étudiants, donc non rémunérés…Signaler un abus