Vous êtes 1050 à nous avoir répondu et et le résultat est limpide : près de 60% d’entre vous sont contre le recrutement des enseignants à un niveau master !
Il est vrai qu’on est en droit de se poser des questions sur cette mesure, qui sera appliquée dès 2010.
Le master fait-il le bon pédagogue ?
Martin Vidberg, enseignant, fameux inventeur des « patates », en doute dans son Blog, dans un billet daté du 29 mai. « Personnellement, je me suis ennuyé 3 ans sur les bancs d’une fac de géographie. Je n’aimais pas du tout cela : j’avais envie de devenir instituteur ».
Il voulait devenir instituteur : c’était son rêve. C’était sa vocation. Il ne souhaitait pas poursuivre de longues études. Des profils comme le sien, pourtant passionnés par leur travail et bons enseignants, ne pourront donc bientôt plus être candidats au professorat des écoles ?
« Cela me met mal à l’aise » dit-il. Ce qui ne l’empêche pas de garder son humour et de troquer son désarroi contre de désopilantes « patates » – surdiplômées…
Ce qui est le plus inquiétant, ce n’est pas la "masterisation" mais surtout la disparition de la formation IUFM !
Pour être Prof des écoles, une formation type infirmière (3 ou 4 ans après le bac) serait bien plus bénéfique pour les futurs enseignants.Signaler un abus
Il est à craindre que ce concours après un master ferme les portes de ce métier à un certain nombre de jeunes dont la famille n’aura pas les moyens de payer logement, nourriture… pendant autant d’année !!! Professeur des écoles pourrait devenir un métier réservé aux familles nanties !!!Signaler un abus
Ce qui sera le plus drôle au bout du compte, c’est que ces nouveaux enseignants sur-diplômés vont se croire investis d’une haute mission d’éducation des masses, avant de tomber de haut devant l’obligation d’adapter leur énorme savoir au niveau d’élèves aux attentes et aux objectifs bien moins démesurés. Le diplôme et la connaissance ne font pas le pédagogue.
L’exigence du mastère comme diplôme de base pour enseigner va juste pousser les futurs enseignants à faire 5 ans d’études au lieu des 3 actuellement requises, justifiant ainsi le meilleur niveau de salaire qu’on leur a promis. Ce salaire serait donc lié au diplôme plus qu’au métier de prof et aux quelques risques qu’il comporte de nos jours.Signaler un abus
Recrutement au Master ne va rien apporter de plus aux profs, ou dans ce cas là, il faut aller jusqu’au bout de la logique et permettre à toutes personnes diplômées d’un Master de pouvoir rentrer dans l’Education Nationale automatiquement sans passer de concours. Car si on considère que les Master sont mieux que les autres, dans ces conditions pourquoi les faire passer ensuite le concours ?Signaler un abus
Sans parler du fait que si les IUFM disparaissent ça n’est pas seulement la formation initiale qui disparaît avec eux mais aussi la continue…Signaler un abus
la fac, je l’ai quittée il y a 3 ans, j’ai reussi a travailler seule les matieres du concours de pe SANS la fac; etant donné que je travaille à côté, je n’avais pas de meilleur moyen que le cned et forprof; j’ai eu des notes plus que correctes mais pas encore obtenu le crpe depuis 3 ans; il me reste juste a perfectionner mes maths; il nous reste un an avant la reforme; un 4eme echec serait synonyme de deux ans de plus, de deux ans de souffrance en +…c’est effectivment des gens surdoplomés qui seront plus nombreux que des gens qui ont eux, pris la peine de s’intégrer dans le métier via les contrats "d’avenir" un avenir plutôt compromis.. ne reussiront donc que ces chanceux qui ont des 18 en maths mais aucune passion, comme ceux beaux légumes de supermarchés qui n’ont aucun goût
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Les responsable de l’éducation ont perdu toute sens de l’orientation, il prennent des jugements sans base et sans réflexion, mais il est temps qu’on pose la question, Est-ce que ces messieurs responsables ont été formé par des enseignants avec Master ou par des enseignants bien qualifier et bien rodé dans le métier.
L’éducation reste un art, et pour les artistes de l’éducation l’important c’est l’expérience et les moyens pour travailler et pour évoluer, nos enseignant ont besoin de la mise à niveau et ceci ne peut ce faire que par l’amélioration de leur niveau de vie.
Je demande est ce qu’il y a corrélation entre le diplôme des enseignants et le rendement du système éduca ? Alors que la corrélation est bien validé entre rendement est qualification des enseignants.
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Non, je ne suis pas contre le Master. Je suis pourtant passé par tous les niveaux de formation, des écoles normales des années 60 aux IUFM des années 1990 à la situation actuelle. En, d’autres termes, de la maternelle à l’université. Je vois que le compagnonage pas mort ! Comment peut-on aujourd’hui refuser une année de formation scientifique en plus, de surcroit la première où l’on devient enfin un peu acteur de son itinéraire intellectuel? Pour avoir constaté pendant des années le très faible niveau scientifique dans la deuxième discipline (pour moi la géo par rapport à l’histoire), je me réjouis de cette avancée…à condition évidemment que les formation professionnelle et continue soient sinon renforcée (?) du moins maintenue et corrélées à la formation scientifique. J’ajoute que ce ne sont pas les profs qui sont responsables, et que plus leur niveau académique sera élevé, mieux ils sauront prendre de la distance vis à vis des contenus et de l’institution. Bizarre tout de même que les corps d’inspection soient contre le Master et le fait que les IUFM soient intégrés à l’université ? Ce qu’il faut défendre, c’est la qualité de la formation et non pas se braquer sur des combats d’arrière garde. Les structures, comme l’intendance suivront.Signaler un abus
La réforme Darcos est révolutionnaire sur le papier :
— l’EN reconnaît officiellement l’existence de l’échec scolaire
— l’EN reconnaît officiellement le rôle de l’enseignement primaire dans l’échec scolaire
– En pointillés les profs passent d’une obligation de moyens ( le respect des programmes) à une obligation de résultats ( le taux d’échec scolaire)
La conséquence logique pour les enseignants intelligents est d’évaluer la part du découpage des programmes dans l’échec scolaire (je la crois très importante).
La conséquence logique pour les enseignants jaloux de leurs privilèges est effectivement l’ouverture du corps enseignant à des hommes et des femmes ayant le niveau master, mais n’étant pas passé par la filière académique. C’est l’ouverture du corps professoral à la loi de la concurrence.
Nous allons tout droit vers une privatisation de l’enseignement, non par les établissements, mais par les enseignants. Il n’y manque que quelques manifs de profs.
Vu sous un angle international, la suppression des IUFM n’est pas une mauvaise chose : le retard accumulé par la France en matière de pédagogie par rapport à nombre de pays européens et nombre de pays émergents est considérable.
Les remplacer par un peu plus de formation universitaire n’est pas sot. L’un des buts de la manoeuvre est, à l’évidence, de creuser un trou dans les recrutements de profs ( pendant la période de transition); c’est à dire de réduire les effectifs à l’entrée dans la vie active. Rusé, non ?
cordialement
laurentSignaler un abus
le retard accumulé ! mais ne se fait il pas sur le compte des évaluations PISA ? mais elles ,concernent le collége ,alors quel rapport avec le primaire ?Signaler un abus
Master ou pas master, ce qui fait le pédagogue, c’est une part de prédisposition naturelle et une solide formation articulant pratique de terrain et relecture de cette pratique éclairée par la théorie.
Les enseignants d’université ne sont pas des géants de la pédagogie dans leur cours. Accepteront-ils que des formateurs originairement "petits" profs d’école ou de lycée collège praticiens avec recul et pas seulement des "grands" docteurs savants prennent une place importante dans les deux années de master? Dans quelle mesure les stages seront intégrés à la formation, avec quelle implication des étudiants? Quel relecture de ces stages sera faites ensuite? Bref, est-ce que ce qui se fait de beau et bon dans les IUFM (et les CFP-IFP du privé dont on oublie l’existence) sera intégré dans les Master?
Au fait, l’allongement de la formation des profs annoncé par notre président: du bluff! comptez avec moi:Licence + un an de PE1 + un an de PE2 = 5 années après le bac… Master idem!
Le cahier des charges prévoit en outre 4 semaines en T1 et 2 semaines en T2, ce que le "compagnonnage annoncé ne remplacera pas en terme de qualité de formation de de distance critique par rapport à sa pratique!
En résumé: Master, pourquoi pas, mais quel Master?Signaler un abus
JE NE PEUX SUPPORTER D’AVOIR LAISSE PASSER DES FAUTES (VIEUX REFLEXE DEPASSE ?). JE CORRIGE, ET J’EN LAISSE PEUT-ETRE
Non, je ne suis pas contre le Master. Je suis pourtant passé par tous les niveaux de formation, des écoles normales des années 60 aux IUFM des années 1990 à la situation actuelle. En, d’autres termes, de la maternelle à l’université. Je vois que le compagnonage n’est pas mort ! Comment peut-on aujourd’hui refuser une année de formation scientifique en plus, de surcroît la première où l’on devient enfin un peu acteur de son itinéraire intellectuel? Pour avoir constaté pendant des années le très faible niveau scientifique dans la deuxième discipline (pour moi la géographie par rapport à l’histoire), je me réjouis de cette avancée…à condition évidemment que les formations professionnelle et continue soient sinon renforcées (?) du moins maintenues et corrélées à la formation scientifique. J’ajoute que ce ne sont pas les professeurs qui sont responsables, et que plus leur niveau académique sera élevé, mieux ils sauront prendre de la distance vis à vis des contenus et de l’institution. Bizarre tout de même que les corps d’inspection soient contre le Master et le fait que les IUFM soient intégrés à l’université ? Ce qu’il faut défendre, c’est la qualité de la formation et non pas se braquer sur des combats d’arrière garde ou sur des statuts dont l’essentiel des revendications tient au maintien des avantages acquis. Les structures, comme l’intendance suivront.
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Je pense aussi qu’une formation initiale, dédiée aux métiers de l’enseignement ne peut être que profitable à toute personne s’engageant dans cette voie.
Pourquoi se lamenter d’un niveau plus élevé ? Pourquoi se refuser une approche plus étoffée ? Développement de l’enfant, didactique des disciplines. Je suis convaincue qu’actuellement notre formation est insuffisante, bâclée, inutile.
Ayant pour modèles les STAPS de nos collègues en EPS, je suis envieuse de l’excellence de leur formation. Je ne peux que souhaiter aux futurs générations d’enseignants la même excellence. Pour eux, pour nos élèves.Signaler un abus
pour ma part, je viens d’échouer pour l’entree en 2eme année après une année de formation en CFP. Ce qu est alarmant ce que j’ai plus qu’une chance pour le retenter car apres il faudra le master. Comme la 1ere partie du crpe, le concours de prof des écoles ferait appel uniquement a des "tetes"ou des " betes de concours"… MAis on ne s’inquiete pas de savoir s’ils ont ou auront la PEDAGOGIE, l’art de transmettre un savoir. Ce qui me revolte c’est les gens qui l’ont eu et qui ont jamais eté sur le terrain mais qui sont des "betes" de concours et que les gens ayant eu plusieurs suppleances a l’année, des rapports de fin de suplleance excellents, de bonnes relations avec les familles et les eleves…n’ont aucun mérite ???
de plus, le master va encore reduire l’égalité des chances.J’admets qu’on nous demande un niveau plus elévé au concours pour voir si l’on raisonne correctement. Mais on est incompétent car on ne sait pas les notions de 3 eme alors que l’on enseignerait qu’a des enfants de moins de 11 ans?? Signaler un abus
A la rentrée 2008, je rentre en 3ème de licence. Une licence que j’ai décidé de faire dans le but de devenir professeur des écoles. Depuis l’annonce du recrutement des enseignants à bac+5 je me pose beaucoup de questions, notamment celle-ci: que fait-on des étudiants qui se sont engagés dans des études à la fac à bac+3 avant cette annonce? Tout le monde n’a effectivement pas la chance de pouvoir financer leur formation en master (logement et tout ce qui s’y rattache, frais liés à la formation…).
Je me suis inscrite à la fac dans l’unique but de pouvoir passer le concours d’entrée en IUFM dans la mesure où mon choix est tracé depuis plusieurs années déjà: je veux devenir professeur des écoles. Ce n’est pas un caprice mais une vocation. Je travaille déjà auprès d’enfants, cela m’a permis de confirmer mon choix.
Pourquoi continuer des études qui n’ont pas vraiment de rapport avec l’enseignement dans les écoles ? Pourquoi supprimer la formation en IUFM qui nous permet de nous professionnaliser ?
Je ne comprends pas cette décision, je la trouve absurde. Moi qui trouvais déjà dommage qu’il n’existe pas de formation directement après l’obtention du bac telle que la formation des infirmiers/es.
En espèrant que cette histoire de master soit vite modifiée.Signaler un abus
Le niveau d’étude demandé est finalement identique à celui demandé aujourd’hui : Bac +3 +1 an de préparation au concours + 1an PE2.
Le gouvernement souhaite simplement réaliser une économie : l’année de PE2 ne sera plus rémunérée. Qu’en sera-t-il de la formation sur le terrain. Devrons-nous, les prof en exercice, former ces jeunes profs ? Serons-nous rémunérés pour cette tâche supplémentaire ? Pourrons-nous, comme cela s’est produit au moment du changt instit-prof, passer un concours interne pour accéder aux mêmes avantages de rémunération de ces nouveaux profs ?Signaler un abus
bonjour, j’aimerais savoir combien d’annees d’iufm faut il faire aprés un master? merciSignaler un abus
Aucune année en plus à l’IUFM. Le concours se passe à la fin de la seconde année de maîtrise, ensuite, au boulot.
Plus "rigolo", ceux qui auront eu le master et raté le concours… Voilà de la chair à canon pour l’éducation nationale. Ils iront assurer des remplacements sous CDD, avec un salaire de base, sans possibilité d’être véritablement intégré.
Mais le Dupont Lajoie sera enfin heureux, les enseignants ne seront pas payés pendant les vacances.Signaler un abus
Ce n’est le fait d’être "bon" scolairement qui fait de quelqu’un un bon enseignant. Il pourait même s’avérer que celui qui est moins bon soit plus proche des élèves, car plus à même de comprendre les difficultés de celui-ci. Certains feraient certainement de bons enseignants mais ne sont pas pris par le concours, d’autres qui sont pris en sont de très mauvais. Beaucoup trop d’enseignants le sont devenus par dépit, pour les vacances, et parce que c’est un métier souvent jugé peu compliqué. L’enseignement doit être donné avec passion, vocation, et pédagogie, et ce n’est pas avec un master que l’enseignant plus performant !Signaler un abus
un niveau master sera reconu. avec l’iufm malgrés les 2ans de continuité le niveau été licence.. je trouve plutot bien que l’iufm soit rattaché aux facultés. je ne pense pas que le but de l’opération soit de rendre un enseignement plus performant, le métier restera le même. Je pense qu’il faut attendre la mise en place de ce cursus (sur quelques années)Signaler un abus
Je suis actuellement en fin de licence 2, il me reste donc une derniere année afin d’obtenir ma licence puis souhaiterai faire la formation de professeur des ecoles.Si mes calculs sont bons (bien que peu compliqués), ce sera pour la rentrée 2010 c’est a dire exactement pour l’application des changement liés a cette formation.Ausi, j’aimerai savoir si vous avez une idée du déroulement pratique de cette mise en place?En effet il s’agirait d’un master, mais pourrait on le faire dans toutes les facs ou uniquement dans certaines villes sur le meme principe que l’IUFM?J’habites aujourd’hui TOURS et souhaiterais "passer le concours" dans le sud ouest (au plus pres de bayonne).merci d’avance pour vos réponses. Signaler un abus
Qui connait le contenu du master de professeur des écoles ? je l’ai lu et j’ai trouvé qu’il était très bien adapté pour former de futurs enseignants. Pourquoi dire que ce n’est pas en rapport avec des têtes bien faites dans des bons esprits de pédagogues !
J’ai une licence et j’ai été suppléante pendant 8 ans (j’ai 3 enfants), je suis prise en master et je suis super contente de la chance que j’ai de pouvoir faire cette formation. Moi aussi j’ai galéré et j’ai adoré tous les postes que j’ai pu occupé. J’adore enseigner et j’ai choisi ce master pour être vraiment au top vis-à-vis de mes futurs élèves. C’est ça aussi l’enseignement savoir se remettre en cause et toujours vouloir apprendre plus. Ce master j’en suis persuadée propose une formation de qualité, il faut parler de ce que l’on connait (contenu du master) avant de dire n’importe quoi !Signaler un abus
Justement, "chat", qu’y a-t-il dans ce fameux master ?Signaler un abus
Je connais le contenu du master et je peux vous confirmer, c’est pas parce que l’on aura un master que l’on sera un bon enseignant. Il ne faut pas oublier que les diplômes ne font pas la qualité de l’homme.
Je connais des personnes avec un BAC qui pourraient être de bons enseignants en primaire.
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C’est dommage de ne pas avoir publié le précédent!Signaler un abus