Et que « dans un monde ouvert où les vrais risques professionnels sont assumés chaque jour par les salariés du privé, la liberté des usagers ordinaires mérite d’être défendue face aux privilèges de grève dont jouissent certaines catégories protégées du service public ».
Le service minimum va donc de soi pour lui, dans tous les secteurs publics, y compris l’éducation. Pour conclure, il propose dans son article d' »introduire solennellement le service minimum dans la Constitution ».
La France serait peut-être ainsi plus en phase avec les autres pays européens.
Mais si l’intention d’instaurer le service minimum dans l’Education nationale se traduit concrètement, la rentrée risque d’être houleuse…
Je suis entièrement d’accord avec lui : pourquoi certains auraient des avantages que d’autres n’ont pas ? Et pourquoi usagers et élèves – sans oublier les non-grévistes- devraient-ils en pâtir ? Signaler un abus
je suis d’accord pour l’instauration d’un service minimum dans tous les secteurs publics, en particulier l’éducation. Les écoles maternelles et primaires doivent acceuilir les élèves pour éviter aux parents de prendre des jours de congès ou RTT.Signaler un abus
0,6 journée de grève par an et par enseignant, quel problème, effectivement. Le gouvernement ferait mieux de se soucier de l’accueil des enfants handicapés.Signaler un abus
Il est parfaitement anormal que les enseignants n’informent les parents qu’à la dernière minute quand ils font grêve et que les enfants ne soient pas reçus dans les écoles les jours de grêve. Signaler un abus
bonsoir
Enseignant en élémentaire, un jour de grêve, j’enseigne ou je suis en grêve : je n’assure donc pas "d’accueil". L’école n’est pas une garderie.
cordialement Signaler un abus
Il ne faut pas se tromper de combat! Il faut agir pour le service maximum pour tous les élèves et pour tous les jours et non pour un service minimum, les jours de grève. D’autant que si le service est maximum, il n’y aura pas de grève!Signaler un abus
A Laurent, on a bien entendu, donc il faut une loi pour vous obliger à accueillir les enfants en cas de grève (ce qui arrive régulièrement dans votre dur métier …)
PS : au fait vous avez l’air de mieux faire la grève que de l’écrire (grêve !).
Comment a t’on pu en arriver la ????Signaler un abus
Le débat sur le service minimum lancé par un avocat peu culturé et néanmoins aristocrate hongrois et accessoirement Président de la République est absurde.
La question posée est : comment assurer la continuité du service public les jours de grève pour que les électeurs ne râlent plus ?
Je passe sur les solutions (miraculeuses, n’en doutons pas) pour en arriver à la conclusion : CA MARCHE ET PERSONNE NE RALE. C’est parfait.
Mais alors pourquoi revenir à la situation ante, c’est à dire de service maximum, si ça marche avec un service minimum ? Pourquoi en faire plus au risque d’en mécontenter beaucoup, si en en faisant moins, tout va bien ?
N’est ce pas ce que l’on appelle une réelle incitation au Travail, venant tout droit du plus haut commis de l’Etat, élu de surcroit ?
En fin de compte, le service minimum dans le service public c’est beaucoup mieux que les 35 heures : c’est le même esprit, c’est plus tordu, mais on devrait vite arriver aux 20 heures hebdo, voire moins !
Courage, le progrès est en marche : suivez l’homme aux talonnettes qui manque de chuter chaque fois qu’il descend d’un avion, par exemple.
PS : je n’ai pas d’enfant en âge scolaire; je suis donc un esprit libre.Signaler un abus