Quelques enseignants, suivant les préceptes d’André Antibi, ont décidé d’appliquer « l’évaluation par contrat de confiance ». En clair, ils donnent sujets et questions d’interro aux élèves… juste avant l’interro. Alors, pour les élèves qui comme Romain, en ont marre des « questions piège à deux balles », c’est le paradis !
Qu’en penser ? Les enseignants utilisant cette méthode constatent que les élèves, ayant de meilleures notes, sont remotivés et travaillent beaucoup plus ardemment.
Difficile alors de se forger sa propre opinion.
Sauf que, quand même…
on se demande si les élèves auront plus tard toujours affaire à des problèmes déjà résolus…
Marre "des questions pièges à deux balles"
Ce sont les propos de Romain, cités dans un article du Monde aujourd’hui, « Des lycéens dispensés d »interro surprise' ». Le quotidien relate l’expérience menée actuellement au lycée Jacques-Prévert, à Pont-Audemer dans l’Eure.

La méthode Antibi, ce n’est pas : "En clair, ils donnent sujets et questions d’interro aux élèves… juste avant l’interro." Et quand bien même, donner "sujets et questions" (c’est vrai, pourquoi ne devraient-ils pas les deviner, au fait ?) ce n’est pas "des problèmes déjà résolus". Vous n’avez pas compris, voilà tout. Soit parce que ça ne vous intéresse pas, soit parce que vous cherchez un sensationnalisme anti-pédagogie, assez mal venu sur ce site où Antibi lui-même s’est expliqué (cherchez et vous trouverez, je ne vais pas vous mâcher le travail, à vous qui craignez tant que l’on facilite les contrôles aux élèves en les interrogeant sur ce qu’ils ont étudié… et pas sur autre chose).Signaler un abus