C’est très simple : le ministre de l’Education nationale souhaite faire appel aux enseignants du public pour leur demander de faire du soutien scolaire. Ces enseignants seront bien évidemment volontaires. On n’en sait pas plus pour le moment sur la réorganisation de leurs emplois du temps, ni sur les modalités de paiement…
Soutien scolaire à l’école publique
Gilles de Robien a déclaré mercredi à l’Assemblée nationale qu’il comptait mettre en place un soutien scolaire public pour contrer les organismes privés, qui concurrencent rudement l’Education nationale. Mais comment faire ?

Encore une bonne idée, ça ! sera-t-on vraiment payé décemment pour ces heures supplémentaires ???
petite remarque.. les PROFESSEURS DES ECOLES sont déja à 28h par semaine (devant élèves ) autant de temps en preparations et corrections, ils n ont pas d’indéminité prof principal (1200
rien à redire c’est limpide mais on peut rêver, les politiques s’en foutent ,il faut attendre un mort dans vos rangs : ce n’est qu’une questi n de temps …..
le niveau des concours est différend. BAc+15=1900euros (+2ans prép.+stage pour capes ). Scandaleux! Aucune indemnisation de trajet pour aller dans un établissement rural profond : absence de transports en commun, pas de logement à louer. Avant de faire du soutien, il faudrait des classes allégées et surtout ne pas supprimer des heures de cours, des postes etc. en francais on est passé de 6h en 6ème à 3h 30. en hist- géo-éduc.civ. : de 4h à 2h30. Les classes ne sont plus dédoublées.
Je ne suis pas contre l’aide volontaire, apporté localement par des professeurs travaillant en collaboration avec les mairies ou les associations (Bureau Information Jeunesse ou Réussite Educative, à Colombes) mais je pense que "vouloir faire comme les structures privées et lucratives d’enseignement", c’est valider que l’Ecole fait mal son travail et qu’il faut la supplémenter avec des mesurettes, plutôt que de la repenser en profondeur et en cohérence.
Et si on revoyait les programmes de manière intelligente, pour une fois ? Et si les "experts" étaient enfin des professeurs du terrain, indépendants des éditeurs qui voudraient gonfler les programmes et les manuels ?
Et si on regardait comment nos voisins réussissent ou échouent, pour prendre le "bon" et le faire à notre façon, selon notre tradition française mais avec l’aide précieuse de la recherche éducative actuelle ?