Et il a reprécisé ce matin, à l’issue d’un conseil des ministres, que lorsqu’un enseignant ne pouvait plus travailler du fait d’une agression, il était « normal que les factures de ses salaires soient envoyées aux responsables des violences ».
Il est en effet « normal » que les agresseurs paient pour ce qu’ils ont fait, et -pourquoi pas- paient aussi au sens propre du terme.
Mais est-il vraiment « normal » que l’on soit obligé d’en arriver là ?
Est-il acceptable que l’agression et l’ITT en résultant fassent partie du quotidien de l’enseignant, s’y intègrent le plus simplement du monde, au même titre que la correction de copies, l’algèbre ou l’explication de texte ?
Car il ne faut plus se voiler la face : l’enseignement fait désormais partie des métiers à risque, et la profession est d’ailleurs classée comme telle dans un dossier sur la violence publié cette semaine dans le Nouvel Obs.
Je le répète, est-ce vraiment « normal » ?
Non ce n’est pas normal de banaliser la violence ainsi et de trouver comme seule réponse à ce fléau une solution qui n’arrangera rien. Ok faire payer l’agresseur, on peut se dire que c’est bien, que c’est juste, mais ne faudrait-il pas plutôt chercher et rapidement des solutions pour changer les mentalités et éviter que les enseignants se fassent agresser. Non ??? Signaler un abus
Je trouve que c’est une bonne idée, si vraiment ça se concrétise, les parents, qui devront payés pour les fautes de leurs chers bambins, encore faut-il qu’ils soient solvables, retrouveront peut être leur rôle de parents, et éviteront les débordements que l’on voit trop souvent… Signaler un abus
Pourquoi les enseignants seulement ?
Sont-ce des chochottes ?
Et tous les autres salariés des secteurs public ou privé, on peut cogner gratis ?
on devient démocratique grave, mon frère !
Aimez-vous mieux
Aimez la RépubliqueSignaler un abus
Bravo … je viens d’avoir une ITT d’un mois suite à agréssion par des élèves qui n’ont du reste toujours pas été sanctionnés par le chef d’établissement. Ce n’est pas une mauvaise mesure qu’ils payent… mais c’est oublier qu’en cas de plainte au pénal suivie d’éffet, même pour choc émotionnel, les peines encourues suivant les articles 222-11 et 222-12 du code pénal sont au moins de 5 ans d’incarcération et d’au moins 75000 euros d’amende, sans compter les dommages-intérêts… le Ministre Gilles de Robien est peut-être un peu léger ! Signaler un abus
Relativisez les amis,
l’agression est malheureusement présente partout. D’un policier ou d’un professeur, quel est celui le plus en danger dans l’exercicie de ses fonctions ?! Vous parlez de métier à risques : lequel, d’un pompier ou d’un professeur est le plus exposé ?! lequel, d’un militaire sur terrain de guerre ou d’un professeur est le plus en danger ?!
Et les conducteurs d’autobus ou de RER ?!
Bref, tout ceci pour vous dire d’ouvrir les yeux, les pbs sont anciens et n’ont jamais été résolus par aucun des partis politiques.
Réprimender, c’est bien mais pas suffisant, le malaise est plus complexe que ça, c’est à nous tous de trouver les solutions, vous êtes citoyens donc acteurs.
A vos votes.Signaler un abus
Jamais content ces profs… Je suis originaire de Trappes, une petite cité parisienne, élève, professeurs en voit chaque jour… Mais je ne pense pas que le métier d’enseignants soit plus risqué qu’un autre… L’enseignant a le contact avec les jeunes, il participe a son éducation dés son jeune âge, il y a un probléme de société dans les citées, moralement les jeunes sont blazés.Signaler un abus
Qui paye les vetements détériorés,les lunettes,frais de garde supplémentaires des enfants, le taxi pour les envoyer étudier etc quand l’enseignant est victime d’une agression? Nemo.Signaler un abus
Harcèlement moral, insultes, agressions, tensions vécues au travail, omerta,… conduisent au suicide. qui s’en préoccupe? Signaler un abus
tentative suicide,suicide : aboutissement d’agressions d’élèves, harcèlement moral. collège villersexel : nombreuses TDS d’enseignants depuis plusieurs années. Signaler un abus
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ils doivent payerSignaler un abus