Il est vrai que nous ne comprenons pas grand-chose à l’économie. Nous la subissons, c’est tout. Peut-on réellement se prévaloir du titre de citoyen éclairé, sans être capable d’analyser convenablement ce qui régit notre quotidien ? Inflation, hausse des prix, PIB, flux de capitaux, déficits budgétaires ou encore économie de marché sont des termes qui n’en finissent pas de nous troubler. Et pourtant, leur influence détermine notre niveau de vie.
Et qui sait, de solides notions économiques nous permettraient peut-être de mieux nous y retrouver au milieu de la jungle du politique. Et de juger, avec la pertinence adéquate, les programmes et initiatives de nos dirigeants. Ce qui ne serait pas si mal à la veille d’une présidentielle…
Ok pour des teintures de culture économique à l’école primaire. Mais sont-ce vraiment les contenus, les outils pour lire les faits et les chiffres qui nous font défaut?
Serons-nous nous plus responsables économiquement si nous adoptons les tics et les attitudes des experts de la Banque mondiale?
Ne serait-il pas préférable d’oeuvrer très tot à l’école sur notre rapport à l’action économique et sociale, autrement dit à l’entrepreneuriat? Ne serait-il pas plus intéressant de réaliser auprès des jeunes d’une meme classe un concours de la meilleure offre pour promouvoir les actions d’un club qu’ils auraient créé ensemble? Ne serait-il pas plus excitant de les amener à gérer ce club comme une petite entreprise qui interagirait avec d’autres clubs (d’un meme établisssement ou d’une meme commune) en échangeant ou mettant en commun des ressources et des services?
L’entrepreneuriat a l’avantage de familiariser aux mouvements de l’économie mais ausi aux chaines de la solidarité…
Un concours de mini-entreprises est organisé chaque année en France au niveau régional et national; mais le secteur associatif au sein des réseaux scolaires devraient aussi s’impliquer davantage dans cette direction. Beaucoup de bénévoles agissent, développent une culture entrepreneuriale sans la promouvoir…Il est temps de valoriser cette école informelle des savoir-faire économiques!
c’est vrai, en tant qu’ex expert de la Banque mondiale, je concours – ce n’est pas en adoptant des tics et jargons, surtout de fonctionnaires "censés" assister la croissance, qu’on changera nos mentalités et celles de nos enfants, mais bien en nous délestant de nos lubies anti-commerce, anti-économiques, de ces derniers siècles, et au contraire, réapprenons la responsabilité, l’initiative individuelle, le pouvoir de chacun d’entre nous, autant politique qu’économique.