Le lycée idéal ? Ce serait un lycée agréable à regarder ou entrerait la lumière, la sonnerie serait remplacée par le début de « L’espérance en l’homme » de Nougaro, elle changerait parfois, et ferait alors bruisser à nos oreilles du jazz cool ou du swing. Nous saurions qu’il est l’heure d’aller ouvrir la porte d’une classe ni trop chaude, ni trop froide. Les élèves y entreraient en souriant parce qu’au nom de la « liberté pédagogique » les professeurs pourraient choisir d’enseigner les sujets qui les passionnent le plus, et bien entendu, il serait ainsi plus facile de transmettre. Je leur parlerais plutôt du Grand Ouest Américain, pas vraiment des rois d’Angleterre, sauf peut-être d’Elizabeth I, elle a tant fait pour le théâtre !!! Oui, et de Shakespeare, j’aurais le temps de leur passer « King Lear » et de leur expliquer pourquoi cette pièce me bouleverse tant, de recueillir leurs réactions. Nous travaillerions sur le western Américain et sur le film engagé des années soixante dix avant de parler de la vie de Charlie Parker et de leur passer « Bird », de Clint Eastwood. Nous pourrions décider ensemble des oeuvres à lire (en édition bilingue, quand même !), décripter les paroles des chansons qui marquent le monde de leur empreinte. Nous aurions le temps de savourer.
De temps en temps, nous travaillerions en direct sur une chaîne anglaise ou américaine, à chaud, je n’aurais pas peur de leur dire que, là, non, certaines choses m’échappent mais que c’est normal, je sais un certain nombre de choses, mais pas absolument tout !
Nous aurions du temps et nous serions en effectif réduit pour apprendre à mieux nous apprécier.
Ils apporteraient des documents audio, écrits ou vidéo qu’ils désirent étudier, j’aurais le temps de me pencher sur la question et de préparer pour eux.
Oui, nous aurions du temps, oui, j’aurais moins d’élèves et je ferais un meilleur travail.
A cinq heures tout le monde dirait: « Déjà ? « , nous nous souhaiterions une bonne soirée et nous reprendrions sereinement le chemin de la maison.
On fait tous un rêve
entrerait la lumière, la sonnerie serait remplacée par le
début de »L’espérance en l’homme » de Nougaro, elle changerait
parfois, et ferait alors bruisser à nos oreilles du jazz cool
ou du swing. Nous saurions qu’il est l’heure d’aller ouvrir la
porte d’une classe ni trop chaude, ni trop froide. Les élèves
y entreraient en souriant parce qu’au nom de la »liberté
pédagogique » les professeurs pourraient choisir d’enseigner
les sujets qui les passionnent le plus, et bien entendu, il
serait ainsi plus facile de transmettre. Je leur parlerais
plutôt du Grand Ouest Américain, pas vraiment des rois
d’Angleterre, sauf peut-être d’Elizabeth I, elle a tant fait
pour le théâtre!!!Oui, et de Shakespeare, j’aurais le temps de
leur passer »King Lear » et de leur expliquer pourquoi cette
pièce me bouleverse tant, de recueillir leurs réactions. Nous
travaillerions sur le western Américain et sur le film engagé
des années soixante dix avant de parler dela vie de Charlie
Parker et de leur passer »Bird », de Clint Eastwood.Nous
pourrions décider ensemble des oeuvres à lire (en édition
bilingue, quand même!), décripter les paroles des chansons qui
marquent le monde de leur empreinte. Nous aurions le temps de
savourer.
De temps en temps, nous travaillerions en direct sur une
chaîne anglaise ou américaine, à chaud, je n’aurais pas peur
de leur dire que, là, non, certaines choses m’échappent mais
que c’est normal, je sais un certain nombre de choses, mais
pas absolument tout!
Nous aurions du temps et nous serions en effectif réduit pour
apprendre à mieux nous apprécier.
Ils apporteraient des documents audio, écrits ou vidéo qu’ils
désirent étudier, j’aurais le temps de me pencher sur la
question et de préparer pour eux.
Oui, nous aurions du temps, oui, j’aurais moins d’élèves et je
ferais un meilleur travail.
A cinq heures tout le monde dirait: »Déjà ? », nous nous
souhaiterions une bonne soirée et nous reprendrions
sereinement le chemin de la maison.

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