Un rapport qui oublie la psychologie de l’Education.
Le SNPsyEN UNSA Education vient de prendre connaissance du rapport Thélot qui, s’il ne remet pas en question une politique d’organisation pédagogique souple et centrée sur l’élève, appauvrit considérablement ce dispositif en souhaitant « externaliser » toutes les fonctions qui ne seraient pas du pédagogique, ce pour traiter des problèmes qui relèveraient du champ médical, social et psychologique. Ce rapport semble omettre les missions de prévention, de suivi et d’aide des psychologues dans les établissements scolaires à proximité des enfants, des jeunes, des parents et des enseignants. Pour les psychologues du premier degré, que nous défendons, que la commission ne nomme pas et inclut dans « enseignants des réseaux d’aide aux élèves en difficulté » (ce qui est normal puisque ceux ci ne sont pas officiellement reconnus par l’institution scolaire alors même qu’ils sont obligatoirement répertoriés dans les fichiers départementaux ADELI des psychologues), cette même commission semble oublier :
– leur fonction de médiation au regard du développement des actes de violences.
– leur fonction de repérage de toutes les difficultés psychologiques, qui ne se réduisent pas à des diagnostics – prescription.
– leur fonction d’accompagnement des enfants et des familles vers des suivis spécialisés particuliers toujours délicats à entreprendre par les parents.
– leur fonction de soutien aux enseignants devant souvent gérer des élèves en très grande difficulté.
Face à des élèves fréquemment malmenés par la vie et désorientés par le manque de points d’ancrage solides, les enseignants éprouvent souvent le sentiment de devoir assumer, sans y avoir été préparés, des rôles et des fonctions divers : travailleurs sociaux, parents de substitution, voire psychothérapeutes…Sortir les psychologues de l’éducation de l’école serait les priver d’une aide adaptée sur le terrain. En plus de leurs compétences psychologiques, les psychologues de l’éducation ont une connaissance nécessaire de l’école qui constitue un outil supplémentaire à l’analyse des situations. A vouloir séparer le pédagogique d’une présence au quotidien de professionnels de la psychologie, le gouvernement prendrait le risque d’aller à l’encontre du but recherché : la réussite de tous les élèves. Le Syndicat national des psychologues de l’éducation nationale -SNpsyEN UNSA Education – ne peut cautionner une telle approche.
A propos du rapport thélot
Le SNPsyEN UNSA Education vient de prendre connaissance du rapport Thélot
qui, s’il ne remet pas en question une politique d’organisation pédagogique
souple et centrée sur l’élève, appauvrit considérablement ce dispositif en
souhaitant « externaliser » toutes les fonctions qui ne seraient pas du
pédagogique, ce pour traiter des problèmes qui relèveraient du champ médical, social
et psychologique.
Ce rapport semble omettre les missions de prévention, de suivi et dâaide
des psychologues dans les établissements scolaires à proximité des enfants,
des jeunes, des parents et des enseignants.
Pour les psychologues du premier degré ,que nous défendons , que la
commission ne nomme pas et inclut dans « enseignants des réseaux dâaide aux élèves en
difficulté » (ce qui est normal puisque ceux ci ne sont pas officiellement
reconnus par lâinstitution scolaire alors même quâils sont obligatoirement
répertoriés dans les fichiers départementaux ADELI des psychologues), cette
même commission semble oublier :
– leur fonction de médiation au regard du développement des actes de
violences.
– leur fonction de repérage de toutes les difficultés
psychologiques, qui ne se réduisent pas à des diagnostics – prescription.
– leur fonction dâaccompagnement des enfants et des familles vers
des suivis spécialisés particuliers toujours délicats à entreprendre par les
parents.
– leur fonction de soutien aux enseignants devant souvent gérer des
élèves en très grande difficulté
Face à des élèves fréquemment malmenés par la vie et désorientés par le
manque de points dâancrage solides, les enseignants éprouvent souvent le
sentiment de devoir assumer, sans y avoir été préparés, des rôles et des fonctions
divers :travailleurs sociaux, parents de substitution, voire
psychothérapeutes…Sortir les psychologues de lâéducation de lâécole serait les priver dâune
aide adaptée sur le terrain. En plus de leurs compétences psychologiques, les
psychologues de lâéducation ont une connaissance nécessaire de lâécole qui
constitue un outil supplémentaire à lâanalyse des situations.
A vouloir séparer le pédagogique dâune présence au quotidien de
professionnels de la psychologie, le gouvernement prendrait le risque dâaller à lâ
encontre du but recherché : la réussite de tous les élèves. Le Syndicat national
des psychologues de lâéducation nationale -SNpsyEN UNSA Education â ne peut
cautionner une telle approche.

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